Les Immortels V2
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Les Immortels V2

Frères jumeaux et ennemis, Yulian et Adrian représentent respectivement Vampyrs et Lycans. Même si les deux clans sont en guerre ils s’accordent sur un point, les humains entrant dans leur domaine n’ont qu’une seule place : celle d’esclave ou de calice.
 
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 Liao Tan-Zhu

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Liao Tan-Zhu
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Liao Tan-Zhu


Messages : 20
† Nationalité : Chinoise
† Age : 19 ans

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MessageSujet: Liao Tan-Zhu   Liao Tan-Zhu EmptyLun 20 Juil - 22:47

Bonjour, ou plutôt bonsoir,
Je sais que je demande un rôle un peu important, puisque je souhaiterais devenir l'esclave d'Adrian, ce qui n'est sans doute pas rien pour vous.
Malgré tout, c'est une attribution qui me plairait énormément.


¤~Personnage~¤

  • Nom : Tan-Zhu

  • Prénom : Liao

  • Age : 19 ans



  • Description :
    Liao est un jeune garçon de 19 ans, tout juste majeur mais suffisamment déterminé pour que des traits soient marqués sur son front si parfait. Du haut de son mètre 76, ce chinois semble immense comparé à certains autres hommes de sa nationalité. Pourtant, il voit sa taille comme un handicap, en grand dragueur qu'il est. Malgré tout, sa taille est idéale comparée à son poids : 65 kilos. Il se pose donc comme un charmant garçon. Son corps de rêve sculpté par une musculation ni trop importante, ni trop relâchée attire les foudres de beaucoup de ses jeunes amis, pour la plupart trop fainéants pour se mettre assidument à un sport quel qu'il soit. Le plus attirant chez lui, outre ses formes impeccables, est son regard : deux beaux yeux perçants noirs, aussi mystérieux que parlant, aussi expressifs qu’apeurants …
    Ses cheveux noirs, coupés relativement courts et coiffés toujours un peu n’importe comment sur sa tête, lui donnent une apparence relativement décontractée. Il apprécie, en opposition, porter des vêtements chics, lui donnant un style « jeune branché ». Son sourire, toujours très peu prononcé, lui apporte un petit air timide. Il n’arrive, par ailleurs, pas à cacher la moindre de ses émotions ; son visage parle bien souvent pour lui.


  • Caractère :
    Malgré son envie de sembler parfait, Liao est un jeune homme bien maladroit. Il ne cesse de tomber, de se blesser, de faire des gaffes. Il manque affreusement de tact. Cela lui a d’ailleurs déjà créé de nombreux problèmes en Chine ; c’est l’une des raisons qui l’ont poussé à voyager.
    Très superstitieux, il porte toujours sur lui une montre argent, offerte par sa grand-mère. Celle-ci est censée le préserver contre les injustices et les mauvaises décisions. Il déteste par ailleurs les chats noirs et refuse toute confrontation avec un miroir, de peur de le briser.
    Dragueur insatisfait, il aime à savoir qu’il plait, qu’il peut avoir celles qu’il veut. Il est très instable en amour. La meilleure façon de le garder est de lui résister. S’il sent qu’il ne peut avoir quelque chose, il fera des pieds et des mains pour l’obtenir.
    Liao est également un jeune homme bien trop gentil. Parfois un peu niais, il manque quelque peu de caractère. Très loyal et sincère, il se sent incapable de faire du mal à une mouche. Malgré cela, sa franchise le pousse parfois à se livrer un peu trop. Il se retrouve ainsi fréquemment dans des conflits. C’est sa détermination à toute épreuve et sa maturité qui lui permettent de se sortir de ce genre de situations. Il possède, en effet, malgré son jeune âge, un caractère très posé. Et même s’il s’extasie de tout, il garde tout de même les pieds sur Terre. Il est prêt à se tuer à la tâche et va toujours au bout de ce qu’il doit faire.

  • Histoire :
    La famille Tan-Zhu était une famille chinoise tout ce qu’il y a de plus modeste. Le père étant un simple ouvrier dans une grande firme et la mère étant la balayeuse dans cette même firme, ils ne gagnaient pas beaucoup d’argent. C’est d’ailleurs à cause de cela qu’ils avaient pris la décision de ne pas faire d’enfants. Ils refusaient d’offrir une vie pauvre et malheureuse à un petit être n’ayant rien demandé à personne. Ils avaient peur que cet enfant futur leur en veuille d’avoir choisi l’égoïsme, donc le désir d’avoir un bébé, à la raison.

    La maison des Tan-Zhu se voulait en fait un taudis. Une minuscule pièce principale comportant une table, un fauteuil, deux chaises et un coin cuisine offrait l’accès à trois autres portes. La première porte donnait sur la salle de bain, faisant également toilettes ; la deuxième donnait accès à une première chambre où les parents dormaient. La dernière porte, enfin, laissait la place à un espèce de débarras où ce couple d’une trentaine d’années exposait ses babioles depuis qu’ils habitaient ensemble, c’est-à-dire environ dix ans. Cela semblait bien misérable comparé à certains châteaux dont le couple pouvait entendre parler, mais ils s’en contentaient tout de même.

    Même si leur condition n’était en rien enviable, Shu et Hina étaient de jeunes adultes très volontaires et tout ce qu’il y a de plus méritants. Ils n’hésitaient pas à faire des heures supplémentaires dans leur travail ou à rendre service à leur entourage. Ils faisaient, par exemple, les courses pour la grand-mère habitant à côté de chez eux. C’est donc d’après une certaine logique qu’en 1986, Shu obtint une promotion, alors qu’Hina trouva un nouveau métier. Leur situation devint donc un peu plus stable. Ils décidèrent donc ensemble de réaliser un de leurs rêves : avoir un petit enfant. Neuf mois plus tard, naquit Chao, un petit garçon adorable, toujours souriant et ne pleurant jamais. Ce petit bonhomme grandit avec ses parents sans qu’aucun problème ne se produise. Les parents durent réaménager la maison et la troisième pièce devint la chambre du petit bonhomme.

    La petite famille vécut tranquillement. Les finances de la maison étaient correctes et Chao put commencer à jouer du piano dès l’âge de deux ans. En aucun cas, Shu et Hina ne voulaient que cela change. Ils espéraient que cette petite dose de bonheur puisse durer toute leur vie. Mais cela fut de courte durée …

    En effet, un an plus tard, en 1990, un évènement tragique arriva à la famille. Hina était partie en ville faire quelques emplettes. Shu était au travail : il faisait des heures supplémentaires pour payer les cours de piano de Chao. Alors qu’elle voulait aller vers son magasin préféré, Hina estima que trop de gens se promenaient dans la rue principale. Elle décida donc d’emprunter un petit raccourci : une rue vers la gauche. C’était une petite rue où jamais personne ne passait, un peu sombre, mais la mère n’allait pas y rester longtemps de toute façon.

    *Je traverse rapidement, en courant, c’est beaucoup plus simple. Et puis, il n’arrive jamais rien, pourquoi devrais-je m’inquiéter ?*, pensa-t-elle.

    Oui, pourquoi devrait-elle s’inquiéter ? Elle eut malheureusement la réponse très vite.
    Dès son arrivée au milieu de la rue, quatre hommes arrivèrent : deux devant elle et deux derrière elle. Ils la regardaient tous avec un sourire sadique, satisfait, narquois … Elle prit peur mais tenta de garder son calme. Elle continua de marcher à la même vitesse. Mais les deux hommes devant elle l’arrêtèrent. Elle voulut hurler mais l’un d’eux mit sa main sur la bouche de cette jeune maman. Un des agresseurs, qui semblait être le chef, s’approcha et arracha le sac à main d’Hina. Elle pleurait. Il se passa alors une chose très bizarre … Un long silence … Puis :

    « Pourquoi ne pas plutôt l’emmener là où on amène les autres d’habitude ? », dit l’homme le plus petit.

    De nouveau un silence …

    « Ah oui, je comprends. Et bien allons-y »

    Hina était pourtant persuadée de ne pas avoir entendu de paroles. Elle n’eut pas le temps d’y songer plus longtemps. Elle fut trainer par les hommes dans un petit appartement d’un immeuble apparemment abandonné. Elle sentit qu’elle allait mourir …

    « Prépare-la, Xion ! », ordonna le chef.

    Le dit Xion déshabilla alors entièrement Hina en prenant soin de n’abimer aucun de ses vêtements, ce qui intrigua fortement cette dernière. Mais elle n’avait pas réellement le temps de songer à cela, elle s’en rendait compte.

    « Oui, oui, elle est prête Chef », dit le petit.

    Une fois de plus, Hina eut le sentiment qu’ils venaient de communiquer par la pensée.
    C’est là que l’horreur se produisit. Chacun des quatre hommes la violèrent, chacun à leur tour, sauvagement, presque bestialement. Elle ne put rien faire, si ce n’est pleurer. Ce calvaire dura environ deux heures. Deux heures qui suffirent à détruire la vie de cette femme, mais aussi de toute sa famille …
    Une fois satisfait de leur acte, les quatre hommes partirent.

    « Ouais, je suis d’accord », dit Xion.

    « Dites, vous pourriez arrêter cela, vous savez bien que je ne peux pas entendre… », dit le dernier des quatre hommes.

    « Excuse nous, Tan », répondit le chef.

    Puis, Hina s’évanouit.

    Quand elle se réveilla, elle était habillée, dans l’appartement. Shu était là, avec Chao.

    « Chérie, tu vas bien ?? » , demanda Shu complètement apeuré, « un homme m’a appelé en me disant que tu étais évanouie, ici, et que tu aurais très certainement besoin de moi très, très, vite. Que s’est-il passé ? »

    Comment lui dire ? Que faire ? Devait-elle tout raconter ? Pourquoi les agresseurs avaient-ils prévenu son mari ? Toutes ces questions traversèrent l’esprit d’Hina, mais elle ne dit rien, elle ne put rien dire. Shu, ne sachant comment réagir, décida de ramener sa femme chez eux. Sur le trajet du retour, Hina était derrière, Chao dans ses bras. Le petit essayait de calmer sa mère, qui s’était mise à pleurer. Cela n’aboutit pas.

    Durant deux semaines, Hina stagna dans le silence. Elle n’alla plus au travail. Son médecin, sachant que quelque chose d’anormal s’était passé, lui avait prescrit un arrêt de travail. Puis, un jour, sans prévenir, Hina sortit de sa cambre, traversa la pièce principale, prit son sac, son manteau, et sortit, sans dire un mot. Elle rentra une demi heure plus tard et s’enferma dans la salle de bain. Quand elle en ressortit, elle regarda Shu et dit :

    « Je suis enceinte »

    Aux yeux de Shu, c’était une erreur, ce n’était pas possible. Cela faisait deux mois qu’il n’avait pas fait l’amour à sa femme et elle avait été irritable il y a un peu plus d’un mois à cause d’un problème purement féminin … Un frisson le parcourut alors, son sang ne fit qu’un tour et il comprit, il sut ce que sa femme avait vécu. Il s’approcha d’elle, pour la prendre dans ses bras. Mais celle-ci recula et partit dans la chambre. Depuis le jour de l’accident, elle ne laissait personne l’approcher, si ce n’était son fils. Shu envoya alors Chao dans la chambre conjugale, il refusait l’idée de laisser sa femme seule, surtout durant ce moment. Elle y resta durant deux semaines. Mais, un soir où Shu avait bu un coup de trop et où Chao avait été envoyé chez un copain pour la nuit, il n’arriva plus à se contrôler et décida de forcer sa femme à lui parler. Il toqua à la porte de la chambre, mais Hina refusa d’ouvrir. Shu défonça immédiatement cette même porte. Il vit sa femme tremblante, les yeux grands ouverts, elle avait peur de son propre époux. En la voyant, Shu comprit qu’il avait fait une erreur en se montrant un peu violent. Il se mit alors à pleurer, à implorer le pardon de sa femme. Cette dernière sortit alors pour la première fois de son silence.

    « Je suis désolée, je suis désolée. Je n’ai rien vu venir, je n’ai rien pu faire, je n’ai rien contrôlé. Je ne voulais pas qu’il arrive quoique ce soit, mais j’étais en retard, alors j’ai pris cette rue, en espérant aller plus vite. Je voulais juste gagner du temps, pour rester un peu avec Chao et avec toi. Ils sont arrivés, tous les quatre, deux devant, deux derrière. Ils se sont compris sans même se parler et ils m’ont emmené, là-bas, dans l’appartement où tu m’as trouvé. Ils m’ont fait toutes ces choses. Et maintenant, il y a eu bout d’eux en moi. Et non de toi. Je suis désolée. Je dois avorter, ou je ne sais pas. J’avais peur que tu m’en veuilles. Je ne sais pas ce que je devais faire, ni ce que je dois faire. Ne m’en veux pas, je t’en prie. »

    *Alors c’était ça ? Elle avait peur que je lui en veuille ? Mais elle n’y est pour rien, elle est victime …*, pensa Shu.

    Il s’approcha de sa femme et la prit dans ses bras, en l’embrassant dans le cou. Elle se laissa faire, et un semblant de sourire s’afficha sur ses lèvres, sur leurs lèvres. Et ils surent à ce moment-là que ce serait dur mais qu’ils y arriveraient, ils surmonteraient cette épreuve maintenant que Shu savait et n’en voulait pas à Hina.
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Liao Tan-Zhu
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MessageSujet: Re: Liao Tan-Zhu   Liao Tan-Zhu EmptyLun 20 Juil - 22:53

    C’est suite à toute cette histoire que naquit un petit garçon, huit mois plus tard. Chao était tout content, à l’hôpital de voir Liao dans les bras de sa maman. Le grand frère ignorait tout des origines de son petit frère, bien évidemment. Il voyait juste en lui un futur camarade de jeu, mais également un petit garçon qu’il pourrait protéger.

    Cela faisait maintenant six mois que Liao habitait avec ses parents et son frère dans la maison. Chao était fier de partager sa chambre avec le nouveau venu. Les parents l’acceptaient parfaitement également, bien que les disputes se fassent de plus fréquentes entre eux. Alors qu’Hina préparait le repas, quelqu’un vint toquer à la porte. Shu alla ouvrir, un homme entra dans la maison. Quand elle le vit, Hina hurla et tomba dans les pommes. Le ‘ petit ’ était là … Il voulait parler à Hina. Il débuta dès que celle-ci revint à elle.

    « Je sais ce que nous avons fait, et je sais que tu as eu un enfant. Il est à nous. C’est notre enfant. Nous ne pouvons l’assumer, alors nous te le confions, mais nous devrons revenir le chercher, compris ? »

    En entendant cela, Shu ne se contrôla plus. Il sauta sur le ‘ petit ’ pour le tabasser. Il se passa alors une chose très étrange. Le visiteur mit un doigt en avant vers Shu, et ce dernière vola en arrière, rien qu’au contact avec le bout de peau de cet intrus. A peine cela produit, l’homme disparut, on entendit juste la porte claquée.

    Malgré cet évènement tout aussi impressionnant qu’incompréhensible, Shu et Hina firent du mieux pour donner une enfance heureuse à Liao. Dès l’âge de trois ans, il alla aux cours de musique avec son frère, mais pour apprendre la guitare. Dès cinq ans, il en jouait parfaitement sans une seule fausse note. Il entama alors la batterie, le piano et la basse. Il maîtrisa tous ces instruments dès l’âge de sept ans. Chao aurait pu être jaloux, mais non, il était extrêmement fier de son petit frère, tout autant qu’il était ébahi, en outre. C’était aussi le cas pour les parents. A l’école, aucun des deux garçons n’avaient de problèmes. Chao voulait devenir médecin depuis ses sept ans ; il en avait actuellement treize ans. Liao avait décrété à cinq ans qu’il serait désormais le meilleur en tout, et donc qu’il essaierait tous les métiers et toutes les études. Ses parents rigolaient de ce caractère bien trempé et de la persévérance de leur fils. Leur surprise ne fut d’ailleurs pas réellement forte quand Liao dégotta tout seul des prospectus pour un voyage familial de quatre personnes en Russie pour un prix tout à fait abordable. Cela faisait un certain temps que Chao réclamait des vacances à l‘étranger. A chaque fois, le couple parlait de problèmes d’argent, tout en s’excusant auprès de leurs deux fils. Ainsi, ils furent obligés d’accepter les trouvailles de leur fils.

    Le séjour s’était relativement bien passé jusque-là, mais Liao en avait marre de rester toujours collé à ses parents. Pris d’un besoin de liberté, il fuit pour se promener seul dans les rues l’avoisinant. Il croisa un homme, musicien de rue. Cela l’intrigua fortement car cet homme était son portrait craché … Sans aucune raison, Liao prit la guitare que l’homme avait dans les mains et commença à en jouer, à improviser.

    « Je savais que je te retrouverai, tu sais », dit l’homme.

    « Je vous demande pardon ? », répondit Liao tout en continuant de jouer.

    « Tes parents … Ce sont Hina et Shu, n’est-ce pas ? », reprit le musicien.

    « Je … Mais … Que … Comment pouvez-vous savoir cela ?! », bégaya le jeune garçon.

    « Demande à Hina de t’expliquer qui tu es … Elle t’a menti. Je ne t’en dirai pas plus. Maintenant, rends moi un service. Pose cette guitare et ferme les yeux. », finit assez froidement l’artiste.

    Sans trop comprendre pourquoi, Liao agit sur le champ et fit à la lettre ce qui lui avait été ordonné. Il rouvrit les yeux environ dix secondes après les avoir fermé. Il tourna sur lui-même et ce qu’il vit le choqua. Rien, il n’y avait plus rien. Ni l’homme, ni la guitare … Plus rien … Pourtant, Liao était certain de ne pas avoir rêvé. Il retourna voir ses parents. Ceux-ci se faisaient un sang d’encre. Un gamin de neuf ans qui disparait, c’est évident que ce n’était pas rassurant, surtout pour des parents. Mais ces derniers furent encore plus inquiets quand ils virent le comportement de leur fils. Ce dernier ne dit aucun mot, il ne s’excusa même pas. Aucun sourire ne se dessinait sur son visage ; il semblait totalement fermé. Même Chao ne réussit pas à obtenir quoi que ce soit de son jeune frère.

    Cela faisait maintenant trois mois qu’ils étaient rentrés de vacances. Dans quelques jours, Liao allait fêter ses onze ans. Pourtant, il n’avait toujours pas dit un mot … Shu, Hina et Chao furent surpris quand ils virent Liao s’approcher en disant qu’il avait à parler et qu’il refuserait toute réponse mensongère, sous peine de partir de la maison.

    « Et bien parle mon bonhomme », commenta Shu, « nous t’écoutons ».

    « Je ne passerai pas par quatre chemins, et s’il vous plait, ne jouez pas les étonnés … Qui suis-je ? », déclara Liao.

    Un long silence s’en suivit … Shu se leva, puis se rassit, se releva et partit chercher un verre d’eau. Hina, quant à elle, se mit à pleurer. Puis elle raconta tout, absolument tout, en omettant bien sûr les détails du viol … Liao resta impassible, comme s’il s’y attendait. Puis, il demanda pourquoi on ne lui avait pas dit. Elle répondit qu’elle avait peur qu’il se sente mal et qu’elle ne voulait surtout pas que son fils prenne contact avec ces hommes. Liao, sans l’ombre d’une hésitation, dit alors qu’il comprenait et que tout était ok.

    La vie s’était passée paisiblement jusqu’à cette année-là … Chao avait quitté la maison l’année précédente pour emménager avec sa petite amie. Shu et Hina ne se disputaient plus depuis un moment. Liao réussissait tout ce qu’il entreprenait. La seule chose que l’on pouvait lui reprocher était son côté dragueur. Aimant séduire, de nombreuses filles ont pu penser, bien qu’à tord, que ce jeune homme les manipulait. Alors qu’il était censé passer la journée avec l’une de ses prétendantes, comme bien souvent, et rentrer ensuite, Liao ne revint pas ce soir-là. D’habitude, quand il ne rentrait pas, il appelait ses parents pour les prévenir. Or, le téléphone ne sonna jamais. Le lendemain soir, Liao n’était toujours pas revenu. Ses parents commencèrent alors à ressentir une certaine peur. Deux jours après, ils prévinrent la police. Les policiers promirent alors de faire ce qu’ils pourraient mais ils dirent également à Shu et Hina qu’un garçon de dix-neuf ans qui disparait de la maison, ce n’était pas si inquiétant que cela. Il avait peut-être simplement eu besoin de liberté et il reviendrait vite. Du moins, c’est-ce que ces derniers croyaient …

    En réalité, Liao partait vers la Russie. Il voulait comprendre, revoir cet homme qui semblait tout savoir de sa naissance. Il voulait tout découvrir. Cet ex-ado avait tout prévu : il partait avec de l’argent, des billets déjà achetés ( grâce à un trafic peu commun mené avec un ami ), un passeport obtenu de la même façon que le billet, des vêtements ( ni trop ni pas assez ) et un album photo car, malgré son allure un peu rustre, il avait encore besoin de sentir sa famille près de lui, que ce soit matériellement ou mentalement. Le trajet en train devait encore durer dix heures. Liao prit la décision de dormir un peu : cela faisait un certain temps qu’il ne s’était pas permis ce loisir. A peine fut-il assoupi que quelque chose de bizarre se produisit. Un hurlement se fit entendre. Liao sursauta, mais, en regardant à droite et à gauche, il se rendit compte qu’il était le seul à être paniqué. Il se dit alors qu’il avait dû rêver. Mais immédiatement, il entendit un deuxième hurlement, puis un troisième. Il regarda par la fenêtre et vit une silhouette. Le train avançait toujours. Il regarda de nouveau par la fenêtre et ré-aperçut exactement le même homme. Ce n’est qu’au bout de la cinquième observation que Liao commença à vraiment distinguer les traits de cette étrange personne. Il ne le reconnut pas, mais avait un sentiment assez perturbant de le connaître, comme s’il faisait parti d’un passé lointain qu’il ne pouvait se remémorer. Un bruit roque se fit entendre, puis le train s’arrêta. Le conducteur annonça un problème technique de courte durée. Mais, quelques secondes plus tard, un cri retentit. Les passagers semblèrent alors un peu affolés, ce qui pouvait se comprendre. Pourtant, rien d’inquiétant ne se produisit sur le coup …
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MessageSujet: Re: Liao Tan-Zhu   Liao Tan-Zhu EmptyLun 20 Juil - 22:58

    Bloqué depuis vingt minutes, Liao en eut marre et décida de marcher un peu dans le train. Il se dirigea vers un des premiers compartiments. Ce dernier était vide. Ou presque … Quatre hommes étaient assis, dos à lui. Liao s’avança un peu, puis, par peur de déranger ces individus, s’apprêta à faire demi-tour.

    « Nous t’attendions », dit l’un des hommes.

    Liao sursauta.

    « Viens donc par ici, bonhomme », dit un autre homme.

    Liao ne contrôla plus réellement ses gestes. Il arriva près des hommes sans comprendre entièrement pour quelle raison il avait choisi de s‘approcher.

    « Je ne pensais pas te revoir si tôt », annonça un troisième homme.

    Liao le reconnut alors.

    « Le musicien ! », cria-t-il, incapable de retenir une quelconque manifestation de sa surprise.

    Les trois autres hommes rirent.

    « Alors, comme ça, tu es juste ‘ le musicien’ aux yeux de ton propre fils ? C’est assez hilarant, Tan », se moqua le premier homme.

    « Xion ! Nous n’étions pas censé lui dire si vite », s’énerva l’homme qui n’avait pas encore parlé.

    « Je suis désolé, Chef, c’est sorti tout seul », se fondit en excuses Xion.

    « Tu es vraiment le plus maladroit des mecs, Xion, je t’assure », clama Tan.

    « Je … Euh … Excusez-moi … Vous avez dit que c’était … mon père ?! », s’étonna Liao.

    Il y eut alors un silence, assez long d’ailleurs. Liao resta calme, voire serein, ce qui, apparemment, étonnait les quatre hommes. Xion, le ‘ petit ’ et le chef se parlaient par la pensée, comme à leur habitude. Tan regarde Liao et lui souriait, espérant que son fils lui réponde de la même façon. Il lisait de l’anxiété sur son visage, même si ce jeune garçon feignait l‘indifférence.
    Soudain, sans explication, Tan débuta son récit.

    « Dis, bonhomme, tu te souviens du jour où tu as prit ma guitare en Russie ? »

    Liao hocha la tête.

    « J’ai été étonné que tu joues si bien. Tu as mon talent artistique, c’est sur. C’est d’ailleurs grâce à ce talent que les trois hommes que tu vois m’ont gardé avec eux, tel que je suis. Ils m’auraient transformé sinon. Mais bon, là n’est pas le problème. Je suppose, vu que tu sembles très intelligent, que tu as demandé à ta mère de t’expliquer qui tu étais … Je suppose aussi qu’elle ne t’a pas menti, elle n’aurait pas osé le faire … Tu sais donc que tu es né d’un … rapport conjugal non choisi … d’un … viol … »

    Liao eut alors une forte envie de vomir.

    «  Je comprends ta réaction », reprit Tan. « J’aurais certainement eu une réaction à peu près similaire si j’avais entendu dire cela alors qu’on parlait de moi. Le fait est que je ne juge pas que ce que j’ai fait à ta mère ait été une erreur. … Ne fais pas cette tête d’outré ! Je peux comprendre que mes paroles te choquent mais écoute néanmoins l’intégralité de ce que j’ai à te dire avant de te faire un jugement, même si je me doute que tu l’as déjà fait … »

    « Comment voudriez-vous que je ne sois pas écœuré qu’un pervers me dise qu’il est ravi d’avoir violé ma mère ?! », s’outra Liao.

    « Je n’en reste pas moins ton père … », lâcha Tan.

    «  C’est Shu mon père ! Et comment pouvez-vous être sûr d’être mon géniteur … Vous avez été quatre à la violer … », rétorqua le jeune homme.

    Tan prit une inspiration profonde et répondit :

    « Bon, maintenant, laisse moi t’expliquer l’intégralité de l’histoire, et tu auras les réponses à tes questions … Bien … Je vois que tu ne rétorques pas, j’en conclus donc que tu acceptes de m’écouter … Tout d’abord, je ne suis pas un saint. Tu l’as vu avec l’acte que j’ai fait sur ta mère. Ce n’était pas la première … Mais ça a, par contre, été la dernière. C’était la première fois que nous n’utilisions pas de préservatifs … Il nous fallait un nouveau membre … Aussi bizarre que cela puisse te paraitre, les trois hommes ici présents avec moi font parti d’une autre race que la notre : les lycans. Pour ma part, je n’en suis pas un. J’ai failli l’être. En effet, leur race avait besoin d’esclaves, ou plutôt de nouveaux alliés suffisamment puissants pour instaurer une domination sur les autres races et notamment sur les vampyrs, leurs pires ennemis depuis toujours. Cela te parait certainement abstrait, voire fantaisique, et cela doit même être la première fois que tu en entends parler … Mais ce n’est pas pour autant que ce n’est pas vrai ! Pour ma part … Xion devait me transformer. Mais, quand il m’a trouvé, je jouais de la guitare. Il m’a alors écouté. Les autres, étonnés de ne pas le voir revenir, sont partis à sa recherche. Quand ils ont vu qu’ils n’agissaient pas, ils se sont arrêtés également. En m’entendant jouer, ils ont décidé qu’il serait dommage de me transformer. Car, en effet, quand l’on transforme un homme, même si le risque est faible, il peut tout de même perdre certaines de ses capacités. Mes compères avaient peur que je ne joue plus si bien, et ils avaient besoin d’un homme pour animer un peu leurs soirées. Je suis devenu, en quelque sorte, leur esclave. Mais je me considère malgré tout comme leur ami. Ils me défendent constamment, sont là pour moi, tout comme je suis là pour eux, même si, il faut bien l’avouer, ils n’ont pas réellement besoin de moi. Bref … Comme je te le disais, ma transformation n’eut pas lieu. C’est dommage sur certains points, je te l’avoue … Te concernant, et bien, tu ne peux qu’être mon fils … C’est bien dommage pour toi d’ailleurs … »

    « Comment pouvez-vous savoir que je ne suis pas l’un des leurs ? », risqua Liao.

    Tan ria, regarda Xion qui lui fit un signe de tête et dit :

    « Les entends-tu ? … A voir ta tête j’estime que non … Peux-tu déraciner un arbre rien qu’à la force de tes bras ? Es-tu extrêmement rapide ? Te transformes-tu en loup ? »

    « C’est stupide ! », hurla Liao, « Ce ne sont que des légendes, tout cela n’existe pas, je ne suis plus un enfant, je ne crois plus aux histoires, aux contes de fées, arrêtez de vous jouer de moi ! »

    Sans qu’il eut le temps de comprendre, Liao se retrouva dans les airs, soulevé d’un doigt par le chef. Celui-ci se trouvait à l’opposé du wagon utilisé par cette petite tribu au moment de la discussion. Liao fut donc, d’une certaine mesure, bien obligé de croire les propos tenus par son géniteur. Après tout, il en avait les preuves formelles.

    « Et que … qu’attendez-vous de moi ? », demanda-t-il alors.

    « Que … », commença le père.

    « Que tu fasses parti du clan dès ton arrivée en Russie … », finit alors le chef, coupant la parole à Tan.

    Liao fut prit d’un fou rire. Il ne put contrôler cela. Dix minutes durant, il resta là, à rire à en pleurer.

    « Vous aimez l’humour noir, vous … », dit-il alors, énervé, « Jamais, au grand jamais, je ne ferai un acte si stupide. Alors, tuez -moi si vous le souhaitez, mais je ne vous suivrai pas, jamais ! »

    « Soit » , répondit le chef d’un ton extrêmement calme, « Tu es sous le choc, je comprends. Tu en as fait assez pour la journée. Nous aussi. Nous nous reverrons de toute façon bien assez tôt. En attendant, prends soin de toi. »

    « Attendez ! », reprit notre héros, « Tan … Si tu n’as aucun pouvoir … Comment as-tu pu disparaitre si vite à notre première rencontre ? »

    L’interpelé émit un faible rire et dit :

    « Tu as bien vu avec quelle aisance le chef a pu te porter tout à l’heure ? Et avec quelle vitesse il s’est déplacé ? Il en a fait de même pour moi, il est venu me chercher. Ah, une dernière chose, tu as vu notre puissance, n’est-ce pas ? Un seul mot sur cela à n’importe quel humain et tu devrais mourir, ainsi que l’intégralité de ta famille et bien sûr la personne à qui tu en auras parlé. Vois cela comme une mesure préventive. Et sur ce, à bientôt, fils. »

    Aussitôt ces paroles dites, les quatre hommes disparurent, laissant Liao seul avec ses doutes, ses questions, son étonnement et son énervement naissant. Il aurait voulu plus de réponses …

    Liao était retourné à sa place initiale, s’était assis et avait attendu que le train reparte. Le voyage s’était passé sans encombre après cet évènement. Une fois arrivé, il chercha où dormir et où manger, bien que son appétit fut coupé depuis ce qu’il s’était produit peu avant. Mais, de nature prévenante, il ne voulait pas risquer que son estomac lui rappelle une existence, surtout que sa propre existence lui semblait devenir bien pesante … Liao décida alors de se rendre immédiatement à l’endroit où il avait vu son … père … pour la première fois. Il y resta, longtemps, très longtemps, trop longtemps … Et ce dernier ne se lassa pourtant jamais.

    Ce n’est qu’après 46 heures qu’il se produisit enfin quelque chose. Un homme arriva très rapidement vers lui. Liao sentit alors le danger et voulut fuir. Il n’eut malheureusement pas le temps. Il se retrouva plaqué au sol par un magnifique homme brun aux cheveux frisés. Appeler au secours n’aurait servi à rien, c’était la nuit et il était seul sur cette place. L’homme sortit alors ses crocs et dit : « Tu vas avoir la chance de venir dans mon monde, petit »

    Soudain, un cri retentit :

    « Non, attendez, Adrian, s’il vous plait »

    Etonné, le dit Adrian s’arrêta sur le champ.

    «  Ne le transformez pas, je vous en prie », dit un homme. Liao reconnut Xion.

    « Xion ! Enfin ! Cela fait deux jours que je vous attends sur cette place ! », déclara Liao.

    « C’est à moi de le transformer », dit Xion à Adrian, sans mettre faire attention à Liao.

    « Non, jamais. Jamais je n’accepterai d’être de votre race. Vous êtes inhumains ! Des montres qui ne pensez qu’à vous. Vous m’avouez sans aucune gène avoir violé ma mère, vous me demandez de devenir l’un des vôtres tout de même … Plutôt mourir ! », s’énerva Liao.

    « Partez immédiatement », ordonna alors Adrian à Xion et aux trois autres hommes habituels, qui étaient également arrivés. « Que je ne vous vois plus trainer autour de ce garçon. Il est dorénavant sous mon aile, j’en fais mon esclave ».

    C’est donc ainsi que Liao, sous comprendre, mais pourtant sans demander son reste, devint esclave d’Adrian. Et après tout, cela était tout de même mieux que de devenir comme les monstres qui avaient violé sa mère … Du moins, c’est ce qu’il croyait, pour l’instant …



¤~Hors Jeu~¤

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  • Comment avez-vous connu le forum : Par une amie qui m'en a parlé, et je me suis dit qu'un rôle d'esclave me correspondrait parfaitement Smile
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Adrian Plechkanov
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MessageSujet: Re: Liao Tan-Zhu   Liao Tan-Zhu EmptyMar 21 Juil - 0:29

Un esclave qui vient à moi de son propre chef ? Que demander de mieux ? Si ce n'est un poulet fri sur patte ><

J'ai rien contre, la fin de l'histoire laisse pas mal de possibilités, j'suis même plutôt pour au final. On va bien s'entendre, puis ça fera un insecte de plus à rajouter à ma collection ^_^
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MessageSujet: Re: Liao Tan-Zhu   Liao Tan-Zhu EmptyMar 21 Juil - 0:35

Liao, tu es un sacré idiot de vouloir être l'un des jouets de mon frère ..
Esclave au lieu de lycan ? Il n'y a que toi pour faire un tel choix, mais ma foi ...
Puisqu'Adrian t'accepte, je n'ai rien à redire.

Quant à toi Adrian, ce n'est pas parce que c'est un humain que c'est un insecte voyons ! -_-

Inscription acceptée pour ma part Smile
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MessageSujet: Re: Liao Tan-Zhu   Liao Tan-Zhu EmptyMar 21 Juil - 0:53

Bienvenue parmi nous oh grand trauma de la vie, cher nouveau eh


Un esclave pour toi tout seul Dridri ? J'en serais presque jaloux ...
Mais tu crois que tu vas arriver à le gérer au moins ? Rolling Eyes

Trève de moqueries, fiche validée, amusez vous bien tous les deux xD
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MessageSujet: Re: Liao Tan-Zhu   Liao Tan-Zhu EmptyMar 21 Juil - 1:15

Je vous remercie tous les trois de m'avoir accepté à ce poste. * petit Liao est tout fier * cc

Yulian, nous allons nous amuser, ne t'en fais pas =V.
Ludmilla, ne t'inquiète pas, mon choix est parfaitement justifié *.*
Cher maître, j'espère être digne de vous servir (bien que quelques explications soient nécessaires >.<)
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